Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda, M. Jean-Claude Loranger, se dit en faveur du renforcement par Hydro-Québec de son réseau de transport à 315 kV en Abitibi-Témiscamingue. « Après avoir reçu une brève présentation, je dois dire que le projet de construction d’une nouvelle ligne de transport électrique se déployant sur une partie de la région m’apparaît intéressant », indique le président de la CCIRN.
Selon M. Loranger, l’intérêt du projet réside d’abord dans le fait qu’il viendra consolider le réseau électrique de l’Abitibi-Témiscamingue. « Mais j’y vois également une forme d’appui à l’économie et aux entreprises. Celles-ci pourront dorénavant compter sur un réseau plus efficace et plus fiable, qui contribuera à soutenir leur propre développement », croit-il.
Le projet permettra entre autres de consolider le développement de l’industrie minière le long de la faille de Cadillac. « Ce sera un plus pour Falco, qui bénéficiera d’une capacité d’approvisionnement énergétique adéquate pour mener à terme son projet », soutient M. Loranger. Ce dernier rappelle que la décision d’aller de l’avant avec ce projet de renforcement du réseau régional de transport électrique est le fruit d’un travail de collaboration entre Hydro-Québec et l’industrie minière. « Nous avons pris l’initiative d’organiser des échanges entre les deux parties. Notre objectif était d’identifier les besoins en approvisionnement de l’industrie à moyen et à long terme et de présenter le tout à Hydro-Québec. Nous pouvons maintenant dire que notre mission est accomplie », constate le président de la Chambre.
« Il va de soi que la Chambre aura à se positionner officiellement quant au projet. Nous aurons l’occasion de présenter nos préoccupations, même si le projet ne concerne pas le territoire de Rouyn-Noranda », mentionne M. Loranger, qui se dit rassuré par le fait que la zone d’étude évite les concentrations de terres en culture et de tenures privées ainsi que les aires d’alimentation en eau potable. « Il reste que certains défis mériteront une attention particulière, dont la présence de milieux humides, de cours d’eau et d’eskers. Le tracé final fera l’objet de nombreuses discussions, j’en suis convaincu », conclut-il.
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