Communiqués de presse

La Chambres de commerce de Rouyn-Noranda, la Chambre de commerce Témis-Accord, la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest et la Chambre de commerce et d’industrie du Centre-Abitibi comprennent difficilement le pied-de-nez fait par le gouvernement fédéral, qui a refusé la demande de financement du GIRAT (Gestion de l’inforoute régionale de l’Abitibi-Témiscamingue) pour installer 34 tours de télécommunications, qui auraient permis de desservir adéquatement toute la région avec des services de téléphonie cellulaire et internet haute vitesse.

Les Chambres de commerce se désolent du manque de transparence des responsables du fonds sollicité, Un Canada branché. « C’est inexplicable, affirme Roger Langlois, président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Abitibi-Ouest, et dans le refus, un double message est lancé. Comment peut-on rejeter un dossier sans autre explication, tout en reconnaissant qu’il est solide et qu’il mobilise la région? C’est de la pure mauvaise foi. »

« Je ne peux m’empêcher de faire des comparaisons avec Rouyn-Noranda, lorsque la Ville a été mise de côté pour le projet Capitale Culturelle, en 2012. Le GIRAT, tout comme la Ville, à l’époque, a su monter un projet solidement ficelé, avec l’appui massif de partenaires de la région, et pourtant, ce ne fut même pas suffisant pour passer à la 2e phase d’analyse. Le GIRAT n’a plus de solutions alternatives pour financer son projet, qui est pourtant névralgique pour l’Abitibi-Témiscamingue », rappelle le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda, Jean-Claude Loranger.