Rouyn-Noranda, le 13 mai 2025 – La Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN) salue la sortie publique du député caquiste de Rouyn-Noranda–Témiscamingue, M. Daniel Bernard, qui dénonce avec clarté les déséquilibres systémiques auxquels la région est confrontée autant au niveau des investissements dans les infrastructures, qu’en matière d’accès à l’énergie et au financement des services de santé.
Alors que les entreprises et les citoyens de l’Abitibi-Témiscamingue contribuent de manière significative aux finances publiques, l’étude récemment commandée par la Conférence des préfets révèle un écart majeur entre les montants envoyés à Québec et les investissements réinjectés localement. Un constat alarmant que M. Bernard confirme dans ses interventions.
«Les préoccupations soulevées par M. Bernard sont non seulement légitimes, elles sont criantes. L’Abitibi-Témiscamingue n’est pas une région de second ordre. Il est grand temps que notre rôle essentiel soit reconnu, et que les actions gouvernementales soient à la hauteur de ce que nous apportons collectivement au Québec.», souligne Stéphane Brown, président de la CCIRN.
La CCIRN insiste particulièrement sur les enjeux liés à l’octroi des blocs d’énergie d’Hydro-Québec, qui, selon le député, profitent majoritairement aux projets industriels situés dans le sud du Québec. Cette situation freine des projets porteurs pour la région, à l’instar de Dumont Nickel à Launay, qui attend toujours le feu vert énergétique pour débuter ses opérations.
En matière de santé, la CCIRN partage l’inquiétude du député face aux compressions budgétaires imposées au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, qui accuse un déficit de plus de 100 millions de dollars. Le recours aux agences de main-d’œuvre, bien que critiqué au niveau national, demeure une nécessité dans un contexte régional de pénurie aiguë de personnel.
Suite à l’annonce des investissements du réseau routier et aéroportuaire de 194 000 000$ sur deux ans en Abitibi-Témiscamingue qui a eu lieu hier, nous tenons à rappeler que Rouyn-Noranda fait face à un déficit important d’entretien de ses routes, et que les montants et projets annoncés ne suffisent pas à combler le retard accumulé comparativement à d’autres régions du Québec.
Par ailleurs, la Chambre se joint à la voix du député en ce qui concerne l’enjeu de représentation politique au sein du Conseil des ministres. L’absence de ministres originaires de l’Abitibi-Témiscamingue nuit gravement à la défense des intérêts régionaux dans les plus hautes sphères décisionnelles. Le poids politique demeure concentré dans les centres urbains du sud, ce qui accentue les écarts de développement et d’investissement public à tous les niveaux.
À propos de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN)
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