Bien que les bâtisseurs de mines et les équipementiers de la région paient déjà plus que le salaire minimum, à cause de la présence de l’industrie minière dont les salaires sont très élevés, et que plusieurs employeurs des autres secteurs d’activités s’efforcent d’offrir plus à leur personnel pour contourner la difficulté de recrutement de la main-d’œuvre, la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), à l’instar de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), considère que la hausse du salaire minimum à 12 $/h aura des impacts sur la compétitivité des entreprises.

Comme la FCCQ, la CCIRN estime que le gouvernement du Québec doit maintenir le cap et son engagement en proposant une augmentation graduelle visant un salaire minimum équivalent à 50 % du salaire moyen québécois d’ici 2020.

Le président de la CCIRN, Jean-Claude Loranger, est en accord avec la déclaration du président-directeur général de la FCCQ, Stéphane Forget, voulant que « le processus de fixation du salaire minimum doit suivre un raisonnement économique afin d’assurer que les effets d’une hausse soient globalement positifs. On doit prendre en compte le contexte québécois et non chercher des comparaisons avec d’autres juridictions aux réalités différentes ».

La FCCQ et la CCIRN rappellent que la Banque du Canada a récemment estimé que le Canada perdrait approximativement 60 000 emplois en raison des hausses importantes du salaire minimum, principalement en Ontario qui vise à adopter le salaire minimum à 15 $ dès l’an prochain. Ces pertes d’emplois toucheraient particulièrement les plus jeunes et les personnes issues de milieux défavorisés.

Pour la FCCQ et la CCIRN, la décision du gouvernement constitue une charge supplémentaire pour les entreprises québécoises alors qu’une augmentation des cotisations patronales au Régime de rentes du Québec a été annoncée récemment. Dans un contexte où les taxes sur la masse salariale imposées aux entreprises québécoises sont encore de loin supérieures à la moyenne canadienne, la FCCQ et la Chambre s’attendent à ce que des mesures de compensation fiscale viennent réduire cet écart compétitif lors du prochain budget québécois.

La CCIRN est un regroupement volontaire de gens d’affaires, de commerçants et de personnes qui partagent sa mission et sa vision. Elle est financée par ses cotisations, ses commanditaires et les revenus de ses activités. La Chambre compte plus de 1100 membres issus de tous les secteurs d’activités de la région. Notre organisme est affilié à la Chambre de commerce du Québec. Pour plus d’information, visitez le www.ccirn.qc.ca.

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